mercredi 18 février 2015

La SERAMM dans nos bureaux

 Monsieur Jean-Marc Chapus, Président de la confédération, accompagné de l’ensemble du bureau se devaient de reprendre contact avec Monsieur Marc DEL Grazia responsable d’activité de la Seramm et Madame Françoise Roure collaboratrice, afin de redéfinir le partenariat que nous avions mis en place par le passé.
 Monsieur Del Grazia vous affirme que dans le cadre du nouveau contrat de la DSP(délégation de service public), l'engagement de nous inscrire au conseil d'administration, en tant que représentant de la société civile, ainsi que notre participation au comité de consommateurs, ont été actés.
C'est le constat de l'efficacité de nos échanges avec les services, et leur réactivité « Réduisant le cercle infernal des trois mois » qui pousseront le président de la Seramm à conserver le système d'échanges téléphoniques et e-mails dédiés au comité d'intérêt de quartier. Toutefois, une interrogation persiste sur la méthode à employer par rapport à Marseille Provence Métropole de façon à respecter l'information que nous leur devons.
Le président Chapus réaffirme la volonté des CIQ de faire perdurer ce système, « Nous voulons conserver cette structure quitte à l'aménager, je prendrai contact avec Marseille Provence Métropole pour voir dans quelles conditions nous pourrons l’utiliser. »
M Del Grazia va plus avant, quant au devenir de cette plateforme d’échange « Nous cherchons à moderniser cette structure. Je pense que vers 2018 un nouveau programme nommé "le phare" verra le jour. Il s'agit d'une application dédiée aux Smartphones, tablettes, ordinateurs, qui permettra de gérer les problématiques en temps réel. C'est votre institution qui doit régler le mode de fonctionnement global de ce système. »
Jean-Marc Chapus veut accélérer : « je m'engage très rapidement à rencontrer MPM, et voir comment nous pourrons envisager ce projet, pour le faire approuver. »

Mais nous ne pouvions pas, ne pas aborder, le sujet du bassin de rétention du boulevard Ganay.
Monsieur Del Grazia, accepte de prévoir une présentation du plan de circulation provoqué par les travaux.
À la question « il y aura-t-il un monsieur chantier ? », il répondra avec humour « c'est moi ».
Ce bassin de 50 000 m³ d'une hauteur de 30 m, et d'un diamètre de 60 m ne sera en réalité qu'un Bassin de délestage de la station d'épuration lors de pluie importante.
Sa fonction est de se remplir afin d'éviter la saturation de la station, puis de se reverser dans celle-ci lors de l’accalmie. « Il n'est en réalité qu'un ballon de baudruche, et ne servira en aucun cas de bassin d'orage ni de bassin de traitement, mais évitera la surverse d'eaux usées vers le parc national des calanques, réduisant ainsi la pollution dans ces zones. Ce bassin ne fonctionnera donc qu'environ 50 à 60 jours par an. »
Sa réalisation sera un coût total de 50 millions d'euros supporté entièrement par la Seramm sur 15 ans, puis rétrocédé à la communauté urbaine, il s'agit d'une DSP concessive.
 Si ce dossier semblerait avoir été particulièrement mal géré à son départ que ce soit sur le plan de la concertation ou de la communication, par exemple au niveau des horaires de travaux, ou perturbations circulatoires, M Del Grazia  a émis actuellement le souhait de rencontrer les CIQ concernés rapidement afin de pouvoir communiquer sur les problématiques et informations globales.

Rendez-vous sera donc pris rapidement pour se rencontrer à la géode de la Seramm.