mercredi 30 juillet 2014

Le contrat local de propreté

 Cet après-midi Monique Cordier, conseillère communautaire en charge de la propreté était invitée par l'ensemble du bureau pour nous donner quelques précisions sur ce contrat local de propreté (consultable sur le site MPM: http://www.marseille-provence.com/actualites/proprete/contrat-local-de-proprete-des-engagements.html ).
Il se décompose en deux parties.
 Le volet interne qui concerne plus particulièrement la mise en place du personnel, des moyens et de l'administration. Après s'être exprimée longuement sur les différents comités de pilotage de la propreté en mairie de secteur, Monique Cordier notera que les acteurs de la propreté se doivent d'y être représentés afin de pouvoir en augmenter l'efficacité. C'est dans un souci d'équité que ce dispositif restera flexible. Fidèle à ses convictions, Monique Cordier veut porter haut toutes les réflexions que nous avons pu avoir jusqu'à présent. « Chacun doit prendre ses responsabilités, personnels, maîtrises et concitoyens », dira Madame Cordier en mettant l'accent sur la responsabilité de la maîtrise proposant formation permanente et évolution de ce statut.
La notation et les indicateurs de propreté rendus publics ne seront que des outils permettant une évolution et une indication pour tous, incluant ainsi le défaut de citoyenneté des Marseillais.
En ce qui concerne le volet externe, Monique Cordier mettra l'accent sur la coordination de l'ensemble des services concernés par la propreté et sur la communication des nouvelles pratiques, elle parlera de "valorisation de bonnes pratiques". L'élue à la propreté regrette le manque de stock de matériel et l'augmentation des temps de remplacement qui en découle.
Elle s'engage à communiquer avec les CIQ sur les emplois du temps des différents acteurs de la propreté. Elle se dit être determinée, mais laisser tout de même une certaine flexibilité afin de limiter les tensions qui ne présageraient rien de bon.
 

Pas de vacances pour la securité

Ce matin le bureau de la confédération des comités d'intérêts de quartiers recevait pendant non moins de deux heures, Madame Caroline Pozmentier adjointe au maire en charge de la sécurité pour débattre de trois sujets :
-La participation citoyenne
-Les réunions en fédération de sécurité avec la police nationale et la police municipale
-Les caméras de vidéosurveillance
Après avoir rappelé la montée en puissance des effectifs de la police municipale passants à 420 fonctionnaires pour le mois de novembre 2014, Madame Pozmentier marque sa volonté d'ériger la police municipale au rang d'une véritable "colonne vertébrale". Elle rappelle que tout départ sera remplacé et note l'arrivée prochaine (début 2015), des brigades de nuit sur un principe de volontariat, du remaniement du poste de commandement et de la vidéosurveillance de nuit, permettant à la police municipale d'être présente sur le terrain 24 heures sur 24.

Puis Monsieur Jean-Marc Chapus notre président précise  qu'il s'agit aujourd'hui d'un débat sur la participation citoyenne et non sur les voisins vigilants.
Caroline Pozmentier indique que l'ensemble de la police municipale agit sur l'ensemble de la ville contrairement à la police nationale qui est sectorisée.  Considérant que l'ensemble des réunions de sécurité mis en place par les comités d'intérêts de quartiers montre une totale efficacité , elle estime qu'il n'est pas nécessaire d'établir une charte sur la participation citoyenne. Avec l'appui de quelques chiffres, elle notera cependant les progrès à effectuer par certain de nos fédérations.  « Si ce trio police nationale police municipale comités d'intérêts de quartiers se donne plus de moyens et de nouveaux outils il n'est pas besoin d'établir de nouvelles conventions pour avoir de bonnes pratiques. Je préfère maîtriser ce que je fais avec mes partenaires quitte à faire une convention de sécurité de proximité ». Jean-Marc Chapus « sans l'avoir écrit nous le faisions déjà ». Nous nous mettons d'accord pour proposer à l'ensemble des intervenants de la sécurité  un rendez-vous par division,(sud, centre, nord) où nous pourrons travailler sur les résultats des différentes réunions de sécurité de l'année.


 
En ce qui concerne la vidéosurveillance après avoir pris note de l'augmentation du nombre de caméras de 400 aujourd'hui à 1000 d'ici la fin de l'année nous prenons rendez-vous pour pouvoir débattre de la tranche suivante qui devrait les porter à 2000. Le débat sur la participation de RTM et de la police de la propreté, reste tout à fait d'actualité.



 
 
C’est sur cette dernière note d'optimisme en constatant que seuls 3 % des caméras sont vandalisés que Madame Pozmentier clôt la séance.


mardi 29 juillet 2014

Visite du Site-Mémorial du Camp des Milles

A l'invitation de Monsieur Alain CHOURAQUI Président  de la Fondation du Camp des Milles- Mémoire et Education, Directeur de Recherche au CNRS, le Bureau de la Confédération Générale des C.I.Q. s'est rendu le mardi 29 juillet 2014 à 10H00, sur le site du Mémorial du Camp des Milles 40 Chemin de la Badesse 13547 Aix -en Provence. Monsieur Jean- Marc CHAPUS Président de la Confédération et les Membres du Bureau ont été accueillis par Madame Sandra AMAR Chargée de Mission Développement et Mécénat.

Avant de mettre une salle à notre disposition pour la réunion de Bureau de la Confédération , elle nous a présenté ce lieu chargé d'histoire et d'émotion. Cette grande usine de tuilerie désaffectée est devenue dès 1939, un camp d'internement sous le commandement militaire français jusqu'à fin juin 1940; en 1942, 2000 hommes , femmes et enfants juifs ont été déportés depuis ce camp vers le camp d'extermination d'Autschwitz.
Ce site-mémorial a ouvert ses portes au public le 10 septembre 2012.
L'après -midi, sous la conduite d'un guide, l'ensemble du Bureau a participé  à une visite , avec un parcours pédagogique et émouvant sur les génocides des Juifs, Arméniens et  Rwandais. Entre autres œuvres, on peut admirer une fresque murale peinte par des artistes prisonniers.
A la fin de la visite, après que  M. Jean-Marc CHAPUS l'ait remercié , M. CHOURAQUI a partagé son souhait afin que ce site-mémorial, lieu unique en France, joue un rôle éducatif plus important auprès de la jeunesse, mais aussi celui d'un devoir de mémoire pour "qu'il n'y ait plus jamais çà".

jeudi 3 juillet 2014

Déjeuner de travail avec le sénateur maire

Monsieur le Sénateur Maire de Marseille Jean Claude Gaudin a tenu à saluer le tout nouveau conseil d'administration de la confédération des comités d'intérêt de quartier de Marseille et environnant en le conviant à un déjeuner de travail à la villa Pastré. Après avoir rappelé sa volonté de lutter contre les conseils de quartier, évoquer l'aide au logement des travailleurs de l'Assistance publique de Marseille, la conservation du groupe Beauregard et les constructions de la Générale de Santé près du stade, Monsieur le sénateur maire s'est appesanti sur le problème de la SNCM puis, non sans humour, sur les violences lors du dernier match de football.
C'est après avoir soulevé le problème des rythmes scolaires et évoqué quelques pistes les concernant qu'il se soumettra aux questions des CIQ posées par Monsieur Chapus notre président. Du Boulevard Urbain Sud il dira: "C'est l'affaire de Monsieur Teissier". Puis Monsieur Jean-Claude Gaudin regrettera l'arrêt des zones franches urbaines et rappellera qu'il met tout en œuvre actuellement pour les conserver. En ce qui concerne la création de conseils citoyens dans les zones dites prioritaires il rappelle également :" tout ceci n'est pas encore en place et si éventuellement la loi m'y oblige, cela ne sera pas sans vous".




Réunion plénière avec MPM

C'est dans l'amphithéâtre de Marseille Provence Métropole que le président Guy Teissier recevait l'ensemble des présidents des Comités d'Intérêt de Quartier, pas moins de 200. Comme l'avait établi son prédécesseur, le but de ces rencontres, est bien entendu de répondre aux questions des habitants à travers leurs représentants. Après avoir réaffirmé la charte de concertation entre la confédération des CIQ et MPM, le président Teissier rappelle :" Vous êtes nos yeux et nos oreilles, car aussi diligents que puissent être les élus, on est heureux d'avoir les CIQ pour avancer". Puis il confirmera le rythme annuel de ces réunions, et précisera qu'il envisage également une rencontre annuelle par quartier. L'appui sur l'adresse courriel dédiée aux CIQ reste plus que jamais le lien incontournable avec l'institution.

 C'est l'heure des questions présentées par le président de la confédération Jean Marc Chapus. Devant leur nombre important, il avait été convenu de les présenter sous quatre grands thèmes : transport, métropole, propreté et aménagement urbain . Les questions non abordées feront l'objet d'une réponse écrite des services. Les débats se dérouleront courtoisement avec l'intervention sur chaque sujet des fonctionnaires concernés apportant  pression et clarté aux échanges.



Nous arrivons au sujet attendu de tous " La Propreté". Le président Guy Teissier reprend la parole :  " C'est LE problème de Marseille, c'est un mal endémique, mais il n'y a pas de fatalité" .
Monsieur le président développe sans complaisance les deux parties essentielles de la problématique : "Le ramassage est une course contre la montre appelée fini-parti ", "le cantonnement s'est auto attribué le fini-parti ". Il parle ensuite des propositions actuellement en négociation avec les syndicats: territorialisation des cantonnements et des machines, réduction de la "consanguinité" trop élevée de la maitrise en modifiant le mode de recrutement, application d'horaire minimum à la collecte... Puis il nous confirmera que si la grève de lundi était légale sa poursuite hors du préavis ne l'est pas : " la loi devra donc s'appliquer". Pour terminer, Monsieur Guy Teissier reste confiant : "un certain nombre de syndicats montre une certaine maturité".




 Le Président Chapus prend la parole: "La confédération soutient toute initiative susceptible d'améliorer la problématique de la propreté, il ne faut pas que les services publics se dégradent, mais il faut que les gens les moins civils s'auto régulent. Si c’est sale, c'est que quelqu'un salit."