Le 9 mai le Président Eugène Caselli et Jacques Pfister, Président de l'association Marseille Provence 2013, ont signé quatre conventions pour financer, sur des fonds européens, les projets de Quartiers Créatifs sur des territoires dits "sensibles". Ces actions doivent permettent d'inscrire l'art dans le processus de rénovation urbaine en mobilisant les centres sociaux, les établissements scolaires, les opérateurs culturels, les associations et les CIQ. Selon Eugène Caselli les Quartiers Créatifs offre[ent] l'option d'une visée pérenne. Les crédits européens s'élèvent à la hauteur de 1 470 000 euros.
L'artiste plasticien Stefan Shankland prévoit par exemple de travailler avec les architectes et artistes Raumlaborberlin, Erik Goengrich et Boris Sieverts sur la ZUS des Hauts de Mazargues-La Cayolle avec un projet artistique intégré aux processus de transformation du quartier dans une démarche H.Q.A.C.(Haute Qualité Artistique et culturelle).
Après la présentation des projets, les journalistes et les invités ont pu poser des questions. Le représentant de la Confédération a demandé comment la Communauté urbaine allait-elle pouvoir pérenniser cette action culturelle dans nos quartiers sensibles et avec quelles dotations financières. La réponse des élus a été laborieuse car l'action Quartiers Créatifs est liée à Marseille 2013 et les fonds européens, FEDER, financent d'abord des aides directes aux investissements réalisés dans les entreprises, en particulier les PME, afin de créer des emplois durables. Ils participent aussi à la réalisation des infrastructures liées notamment à la recherche et l’innovation, aux télécommunications, à l’environnement, à l’énergie et au transport. Quand on sait que la plaie de nos quartiers est le chômage de masse depuis 1974, on peut s’interroger sur l'utilisation de ces précieuses ressources (voir ici les deux liens sur la communauté urbaine de Bordeaux) un moment paroxystique de la crise.
L'artiste plasticien Stefan Shankland prévoit par exemple de travailler avec les architectes et artistes Raumlaborberlin, Erik Goengrich et Boris Sieverts sur la ZUS des Hauts de Mazargues-La Cayolle avec un projet artistique intégré aux processus de transformation du quartier dans une démarche H.Q.A.C.(Haute Qualité Artistique et culturelle).
Après la présentation des projets, les journalistes et les invités ont pu poser des questions. Le représentant de la Confédération a demandé comment la Communauté urbaine allait-elle pouvoir pérenniser cette action culturelle dans nos quartiers sensibles et avec quelles dotations financières. La réponse des élus a été laborieuse car l'action Quartiers Créatifs est liée à Marseille 2013 et les fonds européens, FEDER, financent d'abord des aides directes aux investissements réalisés dans les entreprises, en particulier les PME, afin de créer des emplois durables. Ils participent aussi à la réalisation des infrastructures liées notamment à la recherche et l’innovation, aux télécommunications, à l’environnement, à l’énergie et au transport. Quand on sait que la plaie de nos quartiers est le chômage de masse depuis 1974, on peut s’interroger sur l'utilisation de ces précieuses ressources (voir ici les deux liens sur la communauté urbaine de Bordeaux) un moment paroxystique de la crise.
