La Charte de la Confédération

"Nous avions décidé en Conseil d’Administration d’interpeller les candidats tête de liste à la Mairie de Marseille entre les deux tours des élections.
Mais compte tenu des délais extrêmement courts des disponibilités des candidats et de leur nombre, il n’a pas été possible d’organiser ces rencontres.
Par contre le Bureau a pris la décision de soumettre aux trois candidats restés en lice une Charte de concertation entre d’une part, la Confédération des Comités d’Intérêt de Quartier et d’autre part, la Mairie de Marseille et la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole.
Tous les trois candidats ont bien voulu l’approuver et la signer" .

Jean-Marc CHAPUS

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Quels commerces demain pour Marseille ?

A deux jours des élections Alain GARGANI, Président de la CGPME 13 (confédération générale des petites et moyennes entreprises) et Marie-Pierre Cartier (commission commerce cgpme13), ont invité commerçants, associations, CIQ à débattre en présence de Madame Solange BIAGGI,  Monsieur Patrick MENNUCCI, Monsieur Guy TEISSIER, Monsieur Eugène CASELLI, Monsieur Yves MORAINE, et Monsieur Fernand PIETRI  sur  cinq questions triées parmi un panel reçu par internet.
C'est le journaliste M. BLISSON qui anime le débat .

La confédération était représentée par M Jean-Louis BARBERIS vice-président de notre association.
J.L BARBERIS: "On ce rend compte à travers cette réunion que les préoccupations qui en ressortent sont essentiellement les thématiques citoyennes habituellement portées par les CIQ : sécurité, propreté, tourisme... d'ailleurs, on constate que dans le débat les intervenants ont été en grande partie des CIQ.
 Cela montre bien que les CIQ ne peuvent pas ne pas travailler avec les commerçants. Il est certain que cette concertation ne peut se faire qu'entre associations de commerçants reconnues et représentatives, et la confédération des CIQ. La CGPME ne peut pas traiter les dossiers abordés sans une implication des CIQ."
Madame M-P CARTIER (CGPME): "nous sommes  bien entendu demandeurs d'une
concertation et d'un travail avec les CIQ".
J.L BARBERIS: " Toute fois il est à noter que les préoccupations des commerçants ne sont pas toujours identiques à celle des CIQ , par exemple pour les uns une demande de stationnement pour la clientèle et pour les autres une demande de pose de potelets de sécurité. Il faut donc travailler tous ensemble, mais faire la part des choses, l'intérêt général n'étant pas la somme des intérêts particuliers. Nous devons œuvrer pour le maintien des commerces de proximité, et ce dans tous nos noyaux villageois, au risque de perdre le lien social. Ce soir nous n'avons pas eu de réponse sur ce point".
Sur le fond quel a été votre sentiment?
M-P CARTIER: "le but de ce débat est de prendre acte de la position de chaque futur candidat sur ces sujets".
J.L BARBERIS: "sur ce plan, nous n'avons malheureusement pas avancé, les candidats se sont limités à une simple reprise de leurs programmes. Un tel débat si près d'une échéance électorale ne peut pas amener de solution innovante ".

 

Présentation des lauréats au concours d'entrée à la Police Municipale

Cet après-midi Monsieur le sénateur maire de Marseille, en compagnie de madame Caroline Pozmentier adjointe à la sécurité , monsieur le commissaire divisionnaire Georges Gasperini, monsieur Roland Blum premier adjoint , monsieur Marc Labouz directeur de la police municipale, ainsi que nombreux élus, nous a présenté les nouvelles recrues de la police municipale.
A cette occasion il n'a pas manqué de rappeler que le devoir de protection des citoyens était certes un devoir régalien, mais qu' il incombait également à la police municipale de l'assumer , notant au passage la convention police nationale et municipale. C'est pour cela que ces nouveaux policiers municipaux ont été formés au maniement d'armes. Ils sont actuellement équipés d'armes non létales type taser ou autres, afin d'assurer non seulement la défense des habitants, mais aussi leur propre protection. Monsieur le sénateur maire a également mentionné quelques chiffres, tel que la mise en place de 300 vidéosurveillances à ce jour pour atteindre le millier en 2015 et s'étendre dans les quartiers. Il relève également qu'à partir du 2éme trimestre 2014 les plages horaires de fonction qui sont actuellement de 6h45 à 20h30 s'établiront à 24h/24. D'autre part la direction des hôpitaux de Marseille demande une présence policière auprès des urgences qui sera assurée pour la journée par la municipale et la nuit la nationale.
Si un effort  non négligeable à  bien été fait par l'état, la municipalité se doit de relever le nombre de policiers municipaux à 430 d'ici l'automne puis progressivement à 600, sans perdre de vu le financement que cela représente ( 4 millions d'euros pour 100 policiers ). C'est avec le partenariat police d'état , police de ville  que nous pourrons être plus efficace.

En aparté, Monsieur Labouz rappelle que les recrues sont pour l'essentiel issues de notre ville et que pour 80% d'entre elles, elles ont déjà une formation de plusieurs année dans le domaine de la sécurité, gendarmerie ou police . Ce nouvel apport de fonctionnaires ira pour sa totalité vers le terrain, la logistique globale ( PC radio...) étant actuellement totalement fonctionnelle, et ne réclamant plus d'apport en homme . C'est pour ces mêmes raisons que les futures augmentations d'effectif se feront elles aussi vers le terrain.