mardi 26 novembre 2013

MIEUX VAUT ETRE UNE COURROIE DE TRANSMISSION QUE DE DISTRIBUTION

Monsieur Christophe Masse vous avez raison quand vous affirmez, dans une interview (lire ci-dessous), que «le rôle des CIQ... ne doit pas dépasser celui d'une courroie de transmission». Bon professionnel vous ne nous affublez pas du rôle de courroie de distribution. Cette pièce est exclusivement réservée au rayon Mécanique clientéliste à Plan de Campagne... électorale. Nous, nous sommes demandeurs d'une bonne gouvernance démocratique, cette étrange «manie», selon vous, «de vouloir se mêler de tout et d'avoir un avis sur tout».
Si les CIQ sont devenus des courroies de transmission c'est que vous n'êtes pas souvent le moteur de l'amélioration de la qualité de vie des Marseillais, vous vous en remettez aveuglement à vos experts et vos techniciens qui fournissent du prêt à projets sur papier glacé. Face à cette crise de la démocratie représentative les CIQ souhaitent participer à travers le fourmillement associatif à la reconfiguration du Politique.
Les CIQ condensent et répercutent dans l'espace public les soucis des résidents à l'échelle du quartier et au niveau de la métropole. C'est dans le débat que chaque problème trouvera une solution qui n'existe pas en soi. Alors au lieu de vouloir écarter les CIQ de la construction d'une démocratie participative et décentralisée ne vaudrait-il pas mieux se mettre d'accord sur la nécessaire complémentarité des élus et de la population en reconnaissant le droit aux habitants à s'organiser de manière indépendante des pouvoirs politiques locaux. On en finira enfin avec ces procès en représentativité et en capacité à penser globalement pour agir localement.

Aujourd'hui en France du 21 novembre 2013